Voici maintenant un petit sondage. Je vous invite tous à répondre à cette question en donnant votre avis dans un commentaire.
A votre avis,
l’Homme d’aujourd’hui est-il plus sensible au bien ou plus sensible au beau ?
A vos plumes, merci d’avance pour vos réflexions.
A+, Le Ravi.
mardi 10 juin 2008
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Merci Denis de m'avoir convié à ce sondage.
RépondreSupprimerPersonnellement, je dirai que je suis plus sensible au bien qu'au beau, bien que je ne sois pas philosophe et que je n'aie pas vraiment de conception du beau.
Il faut reconnaître qu'une telle question fait réfléchir!
RépondreSupprimerJe serais d'abord tentée de répondre que l'homme est plus sensible au bien qu'au beau, car c'est ce que je m'efforce d'être et, je pense, ce que vers quoi tend chaque individu : si le beau attire l'oeil, le bien n'attire-t-il pas l'âme?!
Mais le sondage parle de "l'Homme d'aujourd'hui", et ce serait une intolérance que de ne pas considérer le virus qui se répand de plus en plus dans la société actuelle : le "TPF" ("Tout Pour la Frime").
Je persiste cependant à croire que, bien que l'homme d'aujourd'hui cherche beaucoup le beau apparant, "l'Homme d'aujourd'hui" recherche, au plus profond de lui-même le bien. Et si son oeil l'attire bien souvent vers le beau, son âme le raisonne en scrutant le bien!
Si je regarde le monde, je vois surtout du « design ». C’est ce que l’on veux nous faire appeler le « beau ». Si l’on regarde le design, on réalise vite que ceux que le pratiquent puisent leur inspiration dans la nature qui nous entour : formes douces et arrondies par exemple. Le design a une part très importante dans le développement d’un produit de sorte que les ingénieur doivent maintenant s’accommoder des « designer » en effet le « beau » est devenu le plus important car attirant l’œil, il attire le client.
RépondreSupprimerIl ne faut pas croire pourtant que l’homme n’est sensible qu’au beau, en fait je pense que sa sensibilité a été quelque peu « détourné ». Si l’on place un homme dans un environnement où le bien règne, et je pense au bien qui vient du Dieu, je ne pense pas qu’il lui sois possible de ne pas l’aimer plus que le beau. Qui ne s’est jamais senti apaisé en rentrant dans une église ? Qui n’a jamais apprécié un coup de main spontanément proposé, un sourire ?
Peut être est on plus sensible au « beau » mais quand on a rencontré le « bien » sa beauté nous montre que le « beau » extérieur n’est pas ce qu’il y a de plus important.
Cela dit, le beau est important car il attire, alors autant s’en servir pour attirer vers le bien à condition bien sûr que ce beau soit vrai !
Voilà, ce n’est pas avec ça que j’aurai une bonne note en philo mais bon, c’est BIEN de réfléchir à ce type de BEAU problème… MERCI.